Les emballages à usage unique constituent un fléau encore irrésolu dans le secteur de la livraison des plats à emporter. Ayant connu un véritable boom à la suite des semaines de confinement liées au Covid-19 en 2020, cette méthode d’achat occasionne une quantité phénoménale de déchets. Rien qu’en 2018, plus de 200 millions de repas ont été livrés dans l’Hexagone. Pour faire face à ce problème, les emballages réutilisables restent l’alternative la plus faisable et la moins onéreuse.
Emballages réutilisables : l’urgence du changement
Avec la quantité phénoménale d’emballages à usage unique produits, en majorité plastique, il est primordial de changer les habitudes commerciales. Pour faire face à l’urgence de la situation, l’Etat français a invité les géants de la livraison à se prononcer sur les solutions viables le 1er juillet 2020 dernier. Ces entreprises ont jusqu’au mois d’octobre pour proposer des solutions sur le remplacement des ustensiles en usage actuellement. La consigne, qui implique l’utilisation des emballages réutilisables, font partie des pistes avancées.
Les emballages réutilisables : les pionniers déjà en ordre de marche
Il est facile de démontrer que l’utilisation des emballages réutilisables est une solution pratique à mettre en place. Il suffit d’observer les enseignes déjà engagés dans cette voie. On peut ainsi citer FoodCheri, spécialisé dans les plats préparés artisanalement. L’entreprise a décidé de consigner ses emballages. Ainsi, les clients l’achètent une première fois et échangent les contenant lors de prochaines livraisons. Ils récupèrent la somme de la consigne s’ils ne souhaitent plus l’utiliser. Chez En Boîte le Plat, on est allé plus loin avec des emballages en verre consigné. En Suisse, c’est l’entreprise Recircle qui apporte la solution aux restaurants.
Emballages réutilisables : la majorité des consommateurs sont prêts
De nombreuses entreprises de restauration et de livraison avancent le surcoût inhérent au changement pour justifier leur inaction. Or, il a été démontré que la majorité des acheteurs sont prêts à payer un peu plus pour des produits plus respectueux de l’environnement. Ils sont ainsi 66 % à vouloir mettre la main à la poche pour des emballages plus écologiques (chiffres Deliverect.com). Comme avec la fin des pailles et des touillettes à usage unique, le rôle de la législation est nécessaire. Elle permet d’rienter les entreprises vers le bon sens.
Le réutilisable : une voie plus économique que les emballages biodégradables à usage unique
Réparti sur la durée de vie du produit réutilisable, son coût d’exploitation est rentable. Comparé à un emballage biodégradable à usage unique, l’investissement est moindre, car l’emballage est réutilisable. Sur My Eco Design, on propose différentes gammes de bouteilles réutilisables que l’on peut personnaliser à l’image d’une enseigne. On peut les intégrer dans le circuit de livraison. En verre, en plastique sans BPA ou en métal, elles remplacent efficacement les bouteilles en plastique qui contiennent les jus, les smoothies et les infusions.
Sur le très long terme, si on génère moins de déchets, il est tout à fait possible que les taxes locales puissent baisser, car le volume à traiter est en baisse. A plus court terme, moins de plastique dans nos poubelles signifie moins d’énergie dépensées pour le transport et le traitement de nos déchets.